Chaque grande époque a eu ses modes et ses courants, aujourd’hui c’est chacun son style: on pioche dans les classiques pour exprimer sa personnalité et compléter son look. Adaptés à votre morphologie et à votre singularité, ces modèles iconiques évoluent pour s’adapter à vos humeurs. Une calotte de Homburg avec un bord de Fedora ,ou encore une casquette 5 Panels avec une visière baseball… N’hésitez pas à exprimer toutes vos envies, « La mode se démode, le style jamais. » Coco Chanel.
Ce chapeau, qu’on appelle également chapeau Diplomate, se définit par un feutre mou à calotte fendue et aux bords relevés et gansés. Provenant de la ville de Homburg en Allemagne et porté au XXème, il fut introduit en France par le roi d’Angleterre Edouard VII (1901-1910). Ce dernier se serait inspiré du chapeau de chasse de Guillaume Ier, pour en faire une version citadine. Eisenhower, lui donna son statut de chapeau formel, lorsqu’il le porta à ses deux cérémonies d’investiture, en lieu et place du chapeau haut-de-forme.
Le premier Pork pie est apparu dans les années 1830, porté par les femmes anglaises et américaines. Petit chapeau rond avec un bord court, parfois relevé, sa calotte est basse et rebondie, cerclée d’une gouttière, et légèrement bombée. Le gros grain est large et terminé par un nœud chapelier. Son nom provient de sa ressemblance avec le plat anglais «pork pie» (tourte). Il devint un chapeau d’homme en Angleterre au début du XX. Sa résurgence aux États-Unis revient à l’acteur muet Buster Keaton, qui en portait dans nombre de ses films. Il tomba en désuétude après le fin de la seconde guerre mondiale, mais resta populaire dans les milieux musicaux afro-américains, tels que le jazz, le blues et le ska.
Précurseur du Homburg, il date de fin XIXème. C’est un feutre à basse calotte fendue, qui tire en partie son nom de la pièce de théâtre Fédora écrite par Victorien Sardou et jouée en 1881. Archétype du chapeau classique tel que l’on se l’imagine, il a été porté entre autre par Humphrey Bogart dans le film Casablanca, Alain Delon et Jean-Paul Belmondo dans le film Borsalino. Le Fedora est souvent désigné -abusivement- par le nom Borsalino. En réalité, Borsalino est un fabriquant de chapeaux, dont les modèles Fedora sont particulièrement réputés.
L’Anglaise, à calotte plate en tissu, comporte une visière et emboîte bien la tête. Elle est portée en Europe par les classes populaire au début du XIXème, en remplacement du bonnet pour les hommes. Elle connut un essor à la belle époque en tant que coiffure sportive portée par les automobilistes et les cyclistes. En 1960 la casquette est rajeunie par certains couturiers pour la ville. L’Irlandaise est composée de 8 côtes avec un bouton recouvert central et d’une visière légèrement cambrée. Appelée aussi casquette marseillaise, elle peut varier en envergure et en profondeur selon les modes. Elle présente un profil plus pointu que l’anglaise.
La 6 panels, création originale, est un modèle iconique du streetwear. Elle s’éloigne de la petite casquette de cycliste pour avoir un envergure proche de la baseball, à l’aide de ce 6ème panneau. Cette création originale est réalisable dans toutes sortes de matières. Elle se confectionne idéalement avec une association de 2 étoffes, afin de créer un rappel entre le passepoil de la visière et le panneau frontal.
Considéré un temps comme le chapeau préféré de l’homme aisé, le Trilby se rapproche du Fedora, mais s’en démarque cependant par un bord plus court et une couronne plus petite. Il a été spécialement conçu pour l’adaptation théâtrale en 1894 du roman «Trilby» de Georges du Maurier, dans laquelle l’héroïne éponyme y porte ce chapeau en poil de lapin. Sa couronne le rendit très populaire dans les années 60. En effet, les automobiles américaines de l’époque étaient pourvues d’une faible garde-au-toit, rendant le port du chapeau incompatible avec la conduite.
Création originale, la Cap MF est une casquette qui emboîte la forme de la tête, la calotte se rabattant sur la visière, au point de la rendre quasiment invisible. Elle tire son inspiration du golf et du streetwear. Sa faible envergure la rend facile à mettre et à remettre et convient à toutes les situations. Elle est réalisable en tweed pour l’hiver, en coton ou en lin pour l’été, et ici en laine fresco pour une utilisation à l’année.
Chapeau de forme haute et rigide, plus ou moins cylindrique, dont le bord est généralement étroit; a été en feutre, en panne de soie ou en paille. Le haut-de-forme en soie aurait été fabriqué en Italie vers 1760 par un florentin et porté en France à partir de 1795. Ce couvre-chef, orné d’une cocarde tricolore, symbolisait la liberté durant la Révolution française. La forme et la hauteur quelle que soit la matière, varient au cours du siècle avec diverses dénominations : «à la Robinson», «demi-bateau», «chapeau cintré», «Bolivar» ou encore «Manuel». Il disparaît du costume masculin après 1945, mais subsiste encore aux courses, en feutre gris Ascot, dans les tribunes officielles ou cérémonies.
La casquette d’uniforme s’identifie par des marques distinctives sur le bandeau et l’insigne. Après avoir été caractéristique de la marine et de l’aviation, on la retrouve aujourd’hui dans nombre d’administrations et certaines universités, ou encore dans tous les services officiels de voiturier et de conciergerie d’hôtel.
Chapeau de feutre rigidifié avec une calotte boule à bords courbés et gansés. Les chapeliers de la firme Lock donnaient à chaque forme de chapeau le nom du client pour lequel il avait été créé. Ainsi le chapeau melon fut appelé le chapeau Coke, crée pour William Coke en 1850. Celui-ci l’avait commandé pour remplacer les chapeaux mous de son garde-chasse qui s’abîmaient trop souvent. Pour en tester la solidité, il se mit debout sur la calotte, qui résista. Le bowler fut ensuite réalisé par la famille Bowler et employé comme casque de protection. De nombreuses firmes en fabriquèrent jusqu’à 500 000 par an. Les anglais, surtout les hommes d’affaire de la City et les bookmakers des champs de course en firent le symbole du british.
La qualité d’un panama se détermine par la finesse de sa tresse, allant de 4 à 30 pour les plus fins. Porté par les indigènes d’amérique du sud depuis 4000 ans avant JC; cette paille traditionnellement appelée «Sombrero de Paja Toquilla» (chapeau de paille) connu un succès mondiale lorsque les ouvriers équatoriens arrivèrent pour construire la canal de Panama en 1881. Nombre de personnalité contribuèrent à sa renommée, Théodore Roosevelt, Orson Wells ou encore Winston Churchill.
Ne sont travaillées ici que les plus belles matières: Harris Tweed, feutre de castor, panama super fino…
Toutes les pièces sont réalisées à la main dans l’atelier boutique à Saint germain des Près.
Chaque création est sur-mesure car nous ne sommes pas des standards !