Lors de la prise de mesure, vous serez conseillé en fonction de vos goûts et de votre morphologie pour trouver les lignes de votre futur chapeau. Tous est modifiable et ajustable sur le couvre chef: la largeur du bord, la hauteur et la forme de la calotte et tous les choix de finitions dont vous pourriez avoir envie !
Appareil inventé en 1843 par Allié et Maillard, deux chapeliers français; il sert à relever la conformation parfaite du crâne pour réaliser des chapeaux sur mesure. Il s’utilise de paire avec le formillon (à gauche sur la photo). En reproduisant ainsi l’ovale de la tête, il permet aux bords de s’ajuster sans pli. Il était utilisé initialement pour les chapeaux rigides tels que le melon et le haut-de-forme pour un soucis de confort, et n’est employé que très rarement aujourd’hui, sauf à l’atelier Volta !
Le feutre, imbibé de vapeur, doit être tiré sur un moule en bois correspondant à la forme du modèle choisi et au tour de tête du client. A l’aide d’une ficelle, c’est à ce moment qu’on défini la future hauteur de calotte du chapeau. Les bords sont ensuite aplatis selon les techniques de la chapellerie classique, formant le chapeau en une seule pièce et évitant ainsi d’ajouter l’épaisseur désagréable d’une couture au niveau de l’entrée de tête.
Ce très vieil outil permet de couper le bord du chapeau en un seul geste. Composé d’un plateau monté sur deux pignons fixes, ces derniers permettent de régler la largeur du devant et du dos, ainsi que des côtés droit et gauche. Son tranchant permet une coupe nette et précise du bord en respectant l’ovalité du chapeau. Il permet de maîtriser un aspect de la Chapellerie, selon lequel il est d’usage d’avoir un bord légèrement plus court sur l’arrière.
Les contours du chapeau se dessinent et il faut passer à la couture de tous les éléments: ceinture d’entrée de tête, gros grain, nœud chapelier, coiffe et autres ajouts. Une corde à piano, cousue au ras du bord d’un Homburg, est gansée avec un gros grain cousu main au point invisible. Le bord d’un Fedora peut être replié-piqué, surpiqué, une poche secrète pourra même se glisser dans la coiffe…
La touche finale du chapeau et la définition exacte de ses contours se jouent ici. Sous un nuage de vapeur, on donne à la calotte du chapeau une forme en rond, en long, ou fendue et les creux s’impriment avec plus ou moins de profondeur. Cette opération est effectuée à main levée, afin de respecter la singularité de chaque pièce.
Quelques instants partagés à l’Atelier Volta pour découvrir la technique de la chapellerie.
Ne sont travaillées ici que les plus belles matières: Harris Tweed, feutre de castor, panama super fino…
Toutes les pièces sont réalisées à la main dans l’atelier boutique à Saint germain des Près.
Chaque création est sur-mesure car nous ne sommes pas des standards !